021809 Histoire du Japon

  • Dates des cours : 1oct-8oct-15oct-5nov-12nov-19nov-26nov-3déc-10déc-17déc-7janv-14janv
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Catherine POMEYROLS


Catherine POMEYROLS

Ce cours étudie le Japon de la période Edo (à partir de 1603), puis la période Meiji (1868-1912) période fondatrice du « Japon moderne », jusqu’à la Seconde Guerre mondiale ; toutes les thématiques seront abordées : histoire politique, relations internationales, histoire culturelle, économique et sociale.
Les grands traits de la civilisation et de l’histoire des périodes plus anciennes, utiles pour comprendre la période, seront présentés également sous forme de flash-back clairement identifiés.
Ce cours abordera autant que nécessaire l’histoire du Japon dans son aire régionale (Chine notamment) ; une attention particulière sera prêtée aux relations avec la France et aussi avec les pays européens, notamment à travers l’étude des arts et du japonisme.

Vous pouvez déjà consulter l’ouvrage de SOUYRI Pierre-François, Samuraï. 1000 ans d’histoire du Japon, Nantes, Château des ducs-PUR, 2014 [+ présentation de l’Exposition 28 juin – 29 novembre 2014, sur le site internet du Château] pour commencer.

S'inscrire

021825 Vie et déclin des Empires dans le monde islamique VII-XX° siècle

  • Dates des cours : 1oct-8oct-15oct-5nov-12nov-19nov-26nov-3déc-10déc-17déc-7janv-14janv
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Alain MIOSSEC


Alain MIOSSEC

Comment naît un Empire, en combien de temps décline t-il jusqu’à disparaître ? Empire Omméyade qui cependant n’est pas né de rien et qui mit plus de temps qu’on ne croit à être dit « islamique ». Empire Abbasside et tout autant Empire arabe, Empire Mongol puis Empire Ottoman, Empire mongol, Empire turc – dont Mustafa Kémal proclama la fin en 1922. Empire Mongol pour un temps maître d’un très vaste espace. Un Empire est un agglomérat de territoires que l’on assemble et qui se dispersent avant de se recomposer, sous d’autre formes et avec d’autres dirigeants. Un Empire c’est donc un vaste espace, hétérogène dans ses composantes (la terre et les hommes), inscrit dans un temps long qu’il faut comprendre en évitant les jugements souvent anachroniques portés aujourd’hui. Ce cours, en partie inspiré de la lecture du grand historien et sociologue Ibn Kaldoun (une théorie de l’Histoire en son temps), est une réflexion sur l’Espace et le Temps et… sur la place de l’Islam, en fil rouge…

S'inscrire

021826 Émergence des Nations, montée de l’Islam radical (1922-2024)

  • Dates des cours : 2oct-9oct-16oct-6nov-13nov-20nov-27nov-4déc-11déc-18déc-8janv-15janv
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Jeudi
  • Intervenant : Alain MIOSSEC


Alain MIOSSEC

La fin de la guerre de 14-18 voit en Orient la disparition de l’empire Ottoman (1922). Un État turc naît dans la turbulence, nationaliste et épurateur dans la continuité des politiques élaborées par le mouvement « Jeune-Turc ». Cette naissance signe aussi les incertitudes dans le monde arabe : quel destin ? Une « unité » réclamée dans le contexte des mandats de la SDN mais avec quels découpages quand l’Islam, facteur possible d’unité, est partagé entre obédiences (Sunnites, Chiites… Salafistes derrière l’Arabie Saoudite…). Les frères musulmans naissent et se développent de manière plus ou moins clandestine et leur influence est croissante. Longue histoire dans le siècle, histoire complexe et compliquée fortement marquée par l’implantation de populations juives en Palestine. Les massacres récents perpétués par le Hamas en sont le lointain écho.

C’est cette histoire changeante qu’entend aborder ce cours.

S'inscrire

021901 Les Balkans occidentaux, Albanie et ex-Yougoslavie

  • Dates des cours : 22janv-29janv-5févr-12févr-5mars-12mars-19mars-26mars-2avr-9avr-30avr-7mai
  • Heure de début du cours : 13:30
  • Heure de fin du cours : 15:30
  • Jour du cours : Jeudi
  • Intervenant : Jean-Marc BARTNIK


Jean-Marc BARTNIK

Faire découvrir un espace européen avec ses peuples et ses cultures.
Caractérisée par une grande diversité et une instabilité notable, nous examinerons comment cette région a constamment été influencée par des facteurs extérieurs.
L’étude du milieu géographique et de l’Histoire occupera une place importante et nous permettra d’apprécier cette belle région européenne.

  • Un milieu naturel marqué par le calcaire et l’eau vive
  • Des nations aux cultures diversifiées, un monde ouvert aux influences extérieures
  • Depuis la division de l’Empire romain en 395 jusqu’à l’époque de Soliman le Magnifique
  • L’éveil national
  • La tragédie des deux guerres mondiales
  • Deux expériences communistes nationales
  • La fin d’un monde
  • Bilans et perspectives
  • Itinéraires de découverte touristique

S'inscrire

021910 L’histoire de l’alimentation

  • Dates des cours : 6oct-13oct-17nov-24nov-1déc-8déc-15déc-12janv-19janv-26janv-2févr-9févr
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Lundi
  • Intervenant : Dominique COMELLI


Dominique COMELLI

Histoire de l’alimentation ? Au premier abord, cela parait une question simple et réduite. Et pourtant, c’est un cours dont les étudiants qui l’ont suivi disent qu’ils ne pensaient pas que cela pouvait être si riche et passionnant. Car parler de l’alimentation, c’est parler d’énormément de choses. L’alimentation, c’est le besoin premier de l’être humain, et donc aussi celui auquel sont attachés le plus d’enjeux, pas seulement économiques et techniques.

Parler d’alimentation, c’est d’abord parler de nos besoins biologiques, et du fonctionnement de notre corps, sans entrer bien sûr plus loin : ce n’est pas un cours de biologie, ni de nutrition. Et donc forcément parler de nos ancêtres, qui nous ont légué un fonctionnement biologique de chasseurs-cueilleurs.

C’est parler de nos ressources alimentaires, et de la manière dont on les obtient, et donc de progrès agricoles, de modèles économiques, entre bio et agriculture productiviste, mais aussi de géopolitiques : la guerre et la puissance ont toujours été utilisées pour se procurer des ressources alimentaires, depuis la Préhistoire.

C’est parler de la mise en œuvre de ces ressources, et donc parler cuisine, organisation des repas, présentation des mets, et donc parler des plaisirs gustatifs.

C’est aussi présenter toute la symbolique culturelle, religieuse, autour de la nourriture.

Des enjeux donc communs à l’Humanité mais auxquels chaque société a répondu différemment.

Le cours commencera donc d’abord par une histoire de l’alimentation et de ses enjeux, (et de ses cuisines) que ce soit dans la Préhistoire, à Rome, dans le monde juif et arabe, puis au Moyen Age occidental, à la cour de Louis XIV…, avant d’aborder le monde moderne, ses découvertes et la mondialisation, les enjeux actuels et ceux du futur, pour terminer par quelques cuisines étrangères.

Dominique Comelli spécialiste de l’histoire romaine,  a consacré sa thèse au traitement de l’Antiquité dans la littérature jeunesse. Elle a enseigné l’Histoire au lycée expérimental de Saint-Nazaire et a écrit de nombreux articles sur l’enseignement et la littérature jeunesse. Elle est aussi l’auteur d’un essai : « Comment on enseigne l’histoire à nos enfants », publié chez Atalante en 2001. « Les esclaves de Rome », paru chez Milan Jeunesse est son premier roman.

 

S'inscrire

021920 De Saint Pétersbourg à Moscou : Histoire et histoire des arts de la Russie et de l’URSS (XIXe s. – XXe s.)

  • Dates des cours : 8oct-5nov-19nov-3déc-17déc-14janv-28janv-11févr-11mars-25mars-8avr-6mai
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Thierry PIEL


Thierry PIEL

Sous les empereurs Paul Ier, Alexandre Ier et Nicolas Ier s’impose un néoclassicisme à la russe désigné sous le nom de « style Empire » mais au cours du XIXe siècle ne tarde pas à s’inviter un courant slavophile soucieux de renouer avec les temps médiévaux ou à tout le moins antérieur à Pierre le Grand devenus pour ceux qu’inquiètent alors les mouvements anarchistes et socialistes ceux d’une Russie sublimée.
Très endommagée lors de l’incendie qui la ravagea en 1812 durant la campagne de Russie, Moscou renaît de ses cendres au XIXe siècle développant à l’aune de Saint-Pétersbourg une architecture oscillant entre néo-classicisme, éclectisme historiciste et revival traditionaliste russe.
Les révolutions de 1917 marquent une importante rupture avec le retour du centre du pouvoir à Moscou. Le patrimoine religieux sera durant ces temps nouveaux sérieusement écorné par une politique de confiscation, voire de destruction qui culminera dans les années 1930. Paradoxalement, les courants artistiques avant-gardistes qui avaient bien accueilli le renversement de l’autocratie tsariste ne tardent pas à être condamnés par des autorités soviétiques imposant un prétendu « réalisme socialiste ». Nombre de constructions réalisées jusque dans l’après Seconde Guerre mondiale adoptent un style académique directement issu du « style Empire » du siècle précédent. Des formes et des décors dits « nationaux » sont également développées dans certaines Républiques Socialistes mêlant académisme classique et héritages artistiques médiévaux.
Avec la fin de l’U.R.S.S., les autorités politiques et religieuses de Russie, Vladimir Poutine en tête, se sont engagées dans une démarche visant délibérément à restaurer, voire rebâtir, nombre d’édifices principalement religieux détruits ou endommagés par les Soviétiques, sur fond de discours patriotique sur la Russie éternelle.

 

S'inscrire

021930 Au cœur des Balkans Histoire et Histoire des arts de la Macédoine d’Alexandre Le Grand aux guerres balkaniques IVe s. av. J.-C. – XXe s. ap. J.-C.

  • Dates des cours : 1oct-15oct-12nov-26nov-10déc-7janv-21janv-4févr-4mars-18mars-1avr-29avr
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Thierry PIEL


Thierry PIEL

Situé aux confins du monde grec antique, le royaume de Macédoine gouverné par la dynastie des Argéades se tint longtemps à l’écart des grandes évolutions diplomatiques et militaires de l’aire méditerranéenne pâtissant en outre de l’inamicale pression de ses voisins septentrionaux thraces et illyriens. L’accession au trône de Philippe II en 359 av. J.-C. constitue un tournant historique capital pour le royaume amplifié par l’épopée conquérante de son fils Alexandre le Grand. L’exhumation en 1977 par l’archéologue Manolis Andrinokos de la riche tombe dite de Philippe II à Vergina vint confirmer le bond en avant que connaît alors la culture matérielle de la Macédoine.

Aux temps hellénistiques la Macédoine sur laquelle veille la dynastie des Antigonides se taille une place importante dans les affaires du bassin égéen et ce jusqu’à ce que Rome s’impose à l’issue de la Troisième guerre de Macédoine en 168 av. J.-C. Devenue une province romaine, les villes de Macédoine se couvrent de monuments publics prestigieux ce dont témoignent encore les imposants vestiges de Philippes.

Avec la conversion chrétienne de l’Empire romain, églises et monastères apparaissent en nombre sur le sol macédonien tout au long de son histoire byzantine. Le grand port de Thessalonique, seconde ville de l’Empire constitue un foyer artistique byzantin exceptionnel jusqu’à ce que les Turcs s’en emparent en 1430. Plus au nord les migrations slaves s’étaient conclues par la fondation d’un État bulgare dont les souverains passés au christianisme encouragèrent la fondation de monastères qui conservent de très belles fresques. Le site enchanteur d’Orhid promu capitale politique et religieuse par le tsar bulgare Samuel en 969 conserve ainsi un exceptionnel patrimoine religieux qui lui a valu un classement au patrimoine mondial par l’UNESCO.

À l’issue des Guerres balkaniques de 1912-1913, après une occupation turque pluriséculaire, l’antique Macédoine sera partagée lors du traité de Bucarest entre Grecs, Serbes et Bulgares.

S'inscrire

021940 Le conspirationnisme : des origines au 11 septembre 2001

  • Dates des cours : 12nov-26nov-10déc-7janv-21janv-4févr-4mars-18mars
  • Heure de début du cours : 10:30
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Lauric GUILLAUD


Lauric GUILLAUD

Le conspirationnisme fait aujourd’hui des ravages dans le monde entier. Cette vision du monde affirme que le cours de l’histoire est en réalité provoqué par l’action secrète d’un groupe d’hommes désireux de réaliser un projet de contrôle et de domination des populations. Les tenants du « complotisme » – le terme date de la fin des années 2010 – opposent un scénario fantasmatique dont le motif narratif est toujours le même : il faut démasquer les coupables et les accuser publiquement afin de contrecarrer leurs projets liberticides.
En fait, ce phénomène n’est guère nouveau. Historiquement, nombre de rumeurs populaires ciblent des groupes minoritaires, tels les Juifs, accusés depuis le XIIe siècle, ou les Templiers au XIVe. Mais on assiste à un tournant au XVIIIe siècle quand le siècle des Lumières voit une explosion de la peur complotiste avec la Révolution. Au sein d’une « communauté émotionnelle » (B. Rosenwein) se développent la peur, le soupçon et la colère des masses qui feront le lit de la Terreur.
Outre la France révolutionnaire, nous nous intéresserons à un pays, les USA, qui, depuis ses commencements, a dû faire face à plusieurs vagues complotistes. Comme l’a montré Richard Hofstadter, l’Amérique est aux griffes d’un vaste complot, perçu comme la « force motrice de l’histoire », qui, dans l’ombre, travaille à sa destruction. La liste est longue, depuis l’affaire de Salem, le « complot » des Illuminés, celui des francs-maçons et des jésuites, celui des Rouges qui se seraient infiltrés dans les places-fortes de Washington, jusqu’à l’assassinat de John Kennedy le 22 novembre 1963. La crainte paranoïde du complot atteindra son paroxysme avec l’attaque terroriste du 11 septembre. L’Amérique serait-elle vouée à une « Culture de la conspiration » (Michael Barkun) ? C’est possible car on parle de « conspirocratie » aux XXe et XXIe siècles, quand les Américains découvrent que les complots sont bien réels : assassinats inexpliqués, Nixon et le Watergate, pseudo-armes de destruction massive sous Bush junior, etc. Peu à peu, on place la conspiration au centre du discours politique en recherchant des réponses à l’inexpliqué. Au bout du compte, il n’y a plus de systèmes clairs de catégorisation du réel. Les conspirations s’interpénètrent dans des nébuleuses hétérogènes où se mêlent culture populaire, science-fiction (ufologie), radicalisme politique, droite religieuse et racialisme. Il va de soi que le gouvernement américain cache la vérité à la population. La SF est devenue un révélateur de secrets d’Etat, et le « complotomane » est décidément voué à un décodage interminable.
La puissante imagerie apocalyptique des attentats du 11 septembre 2001 va permettre aux millénaristes de développer leurs thèses eschatologiques. Dorénavant, les conspirateurs ne sont plus seulement les jésuites ou les maçons mais les autorités mêmes, gouvernants invisibles et autres maîtres cachés. Assisterions-nous aujourd’hui à une « défaite des Lumières » (Taguieff) ? Qu’en sera-t-il demain ?
Plan du cours (12 heures): Les origines (Le XVIIIe siècle, la Révolution française). La paranoïa américaine (XVIIe-XVIIIe siècle, Salem, l’antimaçonnisme, les Illuminés). Les XIXe siècle (L’affaire Morgan, l’anticatholicisme). Les XXe et XXIe siècles (le maccarthisme, Kennedy, Nixon et le Watergate, le 11 septembre, l’ufologie). Conclusion.

Niveau de connaissance requis : culture générale

 

S'inscrire

021950 Histoire et chansons françaises

  • Dates des cours : 13oct-17nov-15déc-12janv-9févr-9mars
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Lundi
  • Intervenant : Jean GUIFFAN


Jean GUIFFAN

La chanson française de 1967 à 1972

Bien que de plus en plus concurrencée par les importations anglo-américaines et quelque peu « chamboulée » par les événements de 1968, la chanson française reste toujours bien présente avec ses valeurs sûres comme Brassens, Aznavour, Bécaud, Gainsbourg, Ferrat… auxquels s’ajoutent de nouveaux venus comme Michel Fugain, Julien Clerc, Serge Lama et Michel Sardou.

Après une courte présentation des principaux événements chaque année étudiée, les participants sont appelés à interpréter les chansons dont le texte leur sera envoyé peu avant, l’historien les accompagnant alors au piano.

 

S'inscrire

021955 Blues et jazz : reflets de l’histoire sociale et politique des Africains américains

  • Dates des cours : 2oct-9oct-16oct-6nov-13nov-20nov-27nov-4déc-11déc-18déc-8janv-15janv
  • Heure de début du cours : 13:30
  • Heure de fin du cours : 15:30
  • Jour du cours : Jeudi
  • Intervenant : Jean-Marc BARTNIK


Jean-Marc BARTNIK

Connaitre les contextes historiques et géographiques dans lesquels se sont développés le blues et le jazz.
En arrivant en Amérique, les esclaves déportés d’Afrique, plongés dans une société puritaine et rationaliste, perdent leur identité culturelle. Peu à peu, ils réinventent un langage musical, qui les accompagne au quotidien ( travail, église, fêtes…). Rapidement le blues et le jazz se différencient en fonction des régions et de l’évolution de la communauté afro-américaine. Ces styles expriment leur colère, leur volonté d’assimilation et aussi leur désillusion.

  • Plantations et esclavage
  • La ségrégation dans le sud
  • Naissance du blues et diversification des styles
  • Le jazz d’avant guerre
  • La révolution bebop
  • Remarquable destin du blues du Delta
  • Free jazz et Black Power
  • Quelques musiciens remarquables : Duke Ellington, Charlie Parker, Miles Davis, Sun Ra

S'inscrire