011101 En cheminant avec Nikos Kazantzaki : Lecture de L’Ascension

  • Dates des cours : 4nov-18nov-2déc-6janv-20janv-3févr-3mars-31mars
  • Heure de début du cours : 10:30
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mardi
  • Intervenant : Françoise BOUSSARD


Françoise BOUSSARD

Cette troisième étape d’un parcours dans l’œuvre du grand écrivain d’origine crétoise (1883-1957), inlassable voyageur cosmopolite, sera consacrée à l’étude d’un récit récemment édité, que l’auteur s’était refusé à publier, peut-être par juste conscience de son imperfection. Mais ce texte à forte résonance autobiographique, composé à Cambridge en 1946 est un véritable laboratoire de la création kazantzakienne : pétri de ses grands motifs, matrice éclairante des grands romans ultérieurs, il offrira aux étudiants la possibilité d’approfondir l’univers de l’auteur d’Alexis Zorba et de Rapport au Greco, déjà proposés à l’étude, ou une initiation assez facile à son œuvre. De la Crète, si belle mais si archaïque, sa terre natale retrouvée au lendemain des désastres de la seconde guerre mondiale, à l’Angleterre où il part pour entreprendre une œuvre politique (pacifiste) et littéraire, le jeune Cosmas affronte une réalité encore brûlante aujourd’hui et il exprime la quête, les idéaux, les désillusions et dilemmes d’un auteur qui écrivait déjà dans les années 1920 : « Je choisis le chemin qui monte, parce que c’est vers le haut que me pousse mon cœur » (Ascèse).

Édition de référence pour le cours : Nikos Kazantzaki, L’ascension, traduit du grec par René Bouchet. Edition Cambourakis (Poche, 2022)

Françoise Boussard est enseignante à l’UP depuis 2015 (langue et culture latines et littérature). Auparavant elle était professeur de lettres en classes préparatoires littéraires au lycée Gabriel Guist’hau.

 

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011103 Madame de Sévigné, l’épistolière impertinente

  • Dates des cours : 20janv-27janv-3févr-10févr-3mars-10mars
  • Heure de début du cours : 13:45
  • Heure de fin du cours : 15:45
  • Jour du cours : Mardi
  • Intervenant : Nathalie GRANDE


Nathalie GRANDE

Pour commémorer le quatrième centenaire de la naissance de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné, en 2026, ce cours propose de faire découvrir ou redécouvrir
sa correspondance, et à travers elle, le XVIIe siècle dans ses aspects matériels et sociaux les plus quotidiens. Le style ciselé et volontiers impertinent de Mme de Sévigné plonge en effet son lecteur ou sa lectrice dans une proximité étonnante avec un texte qui, intime et particulier, est paradoxalement devenu une œuvre de référence de la littérature.

Faisant dialoguer histoire littéraire et histoire culturelle, le cours s’appuiera essentiellement sur des textes extraits des « Lettres de l’année 1671 » (disponible en poche dans la collection « Folio » chez Gallimard).

Pas de niveau requis, seulement de la curiosité !

 

 

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011106 Conteurs et conteuses du XVIIe siècle

  • Dates des cours : 11mars-18mars-25mars
  • Heure de début du cours : 14:30
  • Heure de fin du cours : 16:30
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Christine ROUSSEAU


Les dates ci dessus sont confirmées : 11mars-18mars-25mars dès 14h30 (information du 8 septembre)

Christine ROUSSEAU

Ce programme vous propose de rencontrer trois conteurs méconnus ou que l’on croit connaître (Charles Perrault, Mme d’Aulnoy et Mme de Murat), qui faisaient fureur dans les salons du XVIIe siècle.
Il s’agira de déconstruire avec beaucoup de second degré les représentations de classicisme ou d’auteur pour enfants qui collent encore à la peau de ces hommes et femmes morts depuis plus de trois cents ans et de les rendre bien vivants dans leur contexte de création où misogynie et convictions féministes se côtoient allègrement : des vies passionnantes qui rejaillissent dans leurs textes où le merveilleux révèle par contraste une référentialité bien plus sombre.

Christine Rousseau, professeur agrégé et docteur en Littérature du XVIIe siècle enseigne dans le secondaire et à l’université de Nantes la littérature du XVIe et du XVIIe siècle.

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011130 Histoire de la langue française et de son orthographe : idées reçues et connaissances actuelles

  • Dates des cours : 31mars-7avr-28avr-5mai-12mai-19mai
  • Heure de début du cours : 10:30
  • Heure de fin du cours : 12:30
  • Jour du cours : Mardi
  • Intervenant : Lionel AUDION


Lionel AUDION

« Le français vient du latin » : oui, mais quel « latin » ? Celui de Cicéron et César ou celui des soldats romains envahissant la Gaule ?
Nous verrons comment, pendant quinze siècles et plus, la langue qui allait devenir le français n’avait aucune chance de s’imposer. Montaigne, choisissant d’écrire en français et non en latin pour être lu par les femmes peu éduquées, disait-il, était persuadé que cinquante ans après publication, plus personne ne comprendrait ses écrits…
Et pourtant au XXIè siècle le français se porte bien, à l’écrit comme à l’oral : il nous faut, pour comprendre ce constat, accepter la différence entre une langue morte et une langue vivante.
Ce cours vise à dérouler l’histoire de notre langue, en chatouillant au passage quelques idées reçues bien ancrées, depuis le début de notre ère jusqu’à nos jours.
Pas de langue vivante sans cours vivant : les réactions, les apports, des uns et des autres enrichiront chacun et chacune.

Aucune connaissance préalable n’est exigée.

Lionel Audion, enseignant retraité, a exercé en tant que Maître de conférences en Sciences du langage. Ses recherches portent sur l’étude de la langue au premier degré, notamment les difficultés d’apprentissage liées au verbe.

 

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011140 La langue française et ses métamorphoses

  • Dates des cours : 7oct-14oct-4nov-18nov-25nov-2déc-9déc-16déc-6janv-13janv-20janv-27janv
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Mardi
  • Intervenant : Bernard MELGUEN


Bernard MELGUEN

La langue française, dans sa richesse, sa souplesse et sa grande vitalité, est le théâtre de multiples métamorphoses. Notre étude, agrémentée d’exercices ludiques, nous en propose ici de nombreux exemples.

  • Les expressions et locutions imagées recèlent la mémoire d’un passé souvent oublié. Redécouvrir leur sens premier c’est aussi faire réapparaitre leur couleur d’origine.
  • L’argot et les argots (largonji, louchébème, verlan, etc) : d’où viennent-ils et quelle est leur fonction sociale ?
  • Sigles, acronymes et mots-valises. Ces nouveaux venus obéissent à un code linguistique précis. Lequel ?
  • L’actualité, la publicité et le nom des grandes firmes nous imposent un nouveau vocabulaire dont la création et la visée gagnent à être précisées.
  • Jongler avec les mots. Notre langue se prête à diverses acrobaties, étonnantes et réjouissantes auxquelles se sont livrés de grands écrivains: anagrammes, palindromes, holorimes, lipogrammes, contrepèteries, calembours .
  • La francophonie : l’aventure des mots français qui ont migré dans d’autres langues.
  • Enfin deux domaines plus spécifiques retiendront notre attention : le vocabulaire animal et celui des injures.

Bernard Melguen a été chargé de cours à Nantes Université. Conférencier et écrivain, ses travaux portent notamment sur « les mots du ciel » , « les mots de la marine » et « les noms des animaux ».

 

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012071 Petite histoire de la philosophie occidentale en citations, 19ème -20ème siècles

  • Dates des cours : 30sept-14oct-18nov-2déc-16déc-13janv-27janv-10févr-10mars-24mars-7avr-5mai
  • Heure de début du cours : 16:15
  • Heure de fin du cours : 18:15
  • Jour du cours : Mardi
  • Intervenant : Guy BALOUP


Guy BALOUP

Des citations illustres ou moins connues mais qui ont traversé les âges constituent autant de jalons pour la philosophie occidentale. On en  présentera quelques unes qui nous paraissent  caractéristiques ; on indiquera le contexte de leur formulation ; on les expliquera en mettant en évidence leur portée , les controverses qu’elles ont suscitées, leur place dans la pensée d’aujourd’hui, les interprétations discutables auxquelles elles s’exposent.

Ce parcours d’initiation qui a été engagé les années précédentes  depuis la Grèce antique s’adresse à des non-spécialistes .

Citations proposées à la réflexion :

  • « La raison gouverne le monde et gouverne l’histoire universelle . » G.W.F. Hegel
  • « Les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde de différentes manières, mais ce qui importe c’est de le transformer » K. Marx
  • « Dieu est mort » / « Deviens ce que tu es » F. Nietzsche
  • « Le Moi n’est pas maître dans sa propre maison. » S. Freud

Guy Baloup, est professeur agrégé de philosophie retraité et titulaire d’un master de recherche en sciences de l’éducation, il est intervenant à l’UP depuis de nombreuses années.

 

 

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012072 Petite histoire de la philosophie occidentale en citations, 20ème, 21ème siècles

  • Dates des cours : 7oct-4nov-25nov-9déc-6janv-20janv-3févr-3mars-17mars-31mars-28avr-12mai
  • Heure de début du cours : 16:15
  • Heure de fin du cours : 18:15
  • Jour du cours : Mardi
  • Intervenant : Guy BALOUP


Guy BALOUP

Des citations illustres ou moins connues mais qui ont traversé les âges constituent autant de jalons pour la philosophie occidentale. On en  présentera quelques unes qui nous paraissent  caractéristiques ; on indiquera le contexte de leur formulation ; on les expliquera en mettant en évidence leur portée , les controverses qu’elles ont suscitées, leur place dans la pensée d’aujourd’hui, les interprétations discutables auxquelles elles s’exposent.

Ce parcours d’initiation qui a été engagé les années précédentes  depuis la Grèce antique s’adresse à des non-spécialistes .

Citations proposées à la réflexion :

  • « Nous sommes condamnés à être libres J.P. Sartre/ « Le monde a commencé sans l’homme et s’achèvera sans lui » C. Lévi-Strauss
  • « Il n’y a pas d’identité culturelle » François Jullien
  • « Agis de façon que les effets de ton action ne soient pas destructeurs pour la possibilité future de la vie. » Hans Jonas
  • « Sans la reconnaissance, l’individu ne peut se penser en sujet de sa propre vie » Axel Honneth
  • « La justice est la première des institutions sociales comme la vérité est celle des systèmes de pensée. »John  Rawls

Guy Baloup, est professeur agrégé de philosophie retraité et titulaire d’un master de recherche en sciences de l’éducation, il est intervenant à l’UP depuis de nombreuses années.

 

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012120 Philosophie des émotions

  • Dates des cours : 30sept-7oct-14oct-4nov-18nov-25nov
  • Heure de début du cours : 13:30
  • Heure de fin du cours : 15:30
  • Jour du cours : Mardi
  • Intervenant : Bruno LANGLET


Bruno LANGLET

Contrairement à un préjugé tenace, la dimension de l’affectivité n’a pas été délaissée par les philosophes qui lui ont souvent consacré une large place dans leurs réflexions. Elle connaît un regain d’intérêt dans la philosophie contemporaine. À partir des analyses classiques ainsi que de celles qui émergent des débats récents, nous nous intéresserons aux aspects suivants de la philosophie de l’affectivité.

1/ Bien qu’elles entretiennent un rapport spécial au corps, les émotions, comme la plupart des états mentaux, semblent faire l’objet d’une expérience caractéristique et être dirigées vers certains traits du monde, de nous-même ou d’autrui. Dans quelle mesure ces aspects (phénoménalité et intentionnalité) permettent-ils de comprendre émotions, sentiments, humeurs, affects, désirs et autres états du même type ? La tonalité hédonique (l’expérience plaisante ou pénible) qui les accompagne permet-elle de les caractériser correctement ?

2/ L’étude des états affectifs semble inséparable de celle des relations qu’ils entretiennent avec la raison et les autres activités ou états caractéristiques de l’esprit et de la conscience. Les relations qui existent entre les divers états affectifs sont aussi importantes : à ce titre, nous étudierons quelques approches classiques de philosophes comme Thomas d’Aquin, Descartes, Malebranche ou Spinoza qui, à partir d’un petit nombre d’émotions dites primitives, ont proposé des systèmes des passions assez développés et pertinents.

3/ Les émotions semblent fonder des connaissances, par exemple à propos de nous-mêmes, du monde et d’autrui, mais elles sont aussi un élément capital de la détermination de ce qui importe, et donc participent à nos évaluations morales et à notre rapport aux normes. En quoi peuvent-elles être considérées comme un mode d’accès privilégiés aux valeurs (quelles qu’elles soient et quel que soit leur mode d’être) et comme un moyen d’évaluer adéquatement certaines situations ?

4/ Nous nous pencherons enfin sur la dimension conative et motivante de certains aspects de l’affectivité et donc sur le rôle essentiel que celle-ci peut jouer dans l’explication de l’action.

Des textes clés seront distribués, lus et discutés en cours.

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014002 Sociologie des inégalités sociales

  • Dates des cours : 30sept-14oct-18nov-2déc-16déc-13janv-27janv-10févr-10mars-24mars-7avr-5mai
  • Heure de début du cours : 10:30
  • Heure de fin du cours : 12:30
  • Jour du cours : Mardi
  • Intervenant : Philippe ALONZO


Philippe ALONZO

Se questionner sur deux modèles de justice sociale : le modèle de l’égalité des places et le modèle de l’égalité des chances.

On dit aujourd’hui que les inégalités se creusent entre les différents groupes sociaux qui composent notre société : richesse économique, accès aux biens culturels et aux savoirs, au système de soins, etc.  Mais de quoi parle-t-on au juste et comment la sociologie appréhende-t-elle cette notion complexe d’inégalités sociales ?

Philippe Alonzo est docteur en sociologie, maître de conférences à Nantes Université et chercheur au Centre Nantais de Sociologie (le CENS).

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014022 Anthropologie de la mort

  • Dates des cours : 7oct-4nov-25nov-9déc-6janv-20janv
  • Heure de début du cours : 10:30
  • Heure de fin du cours : 12:30
  • Jour du cours : Mardi
  • Intervenant : Philippe ALONZO


Philippe ALONZO

Pour toutes les sociétés humaines, la mort n’est pas la fin de la vie. La vie continue après la mort. Cela a une conséquence directe : la mort ne s’oppose pas à la vie, mais à la naissance. Ainsi lorsqu’une personne meurt, il y a un reste et ce reste est une ou plusieurs âmes qui survivent. Toutes les sociétés ont donc mis en place des pratiques, des rites et des symboles face à un mourant et face à un mort pour faire exister ces croyances, tout comme elles ont inventé des représentations des lieux de l’au-delà. Enfin, dans toutes les sociétés humaines, des règles prescrivent des attitudes et des périodes de deuil.
Ces 6 séances d’anthropologie de la mort présentent les conceptions de l’au-delà dans les sociétés autochtones des Amériques, d’Afrique, d’Asie et d’Océanie. Souvent qualifiées d’ « animistes », ces sociétés présentent différentes représentations de la mort et de ses au-delà qui entremêlent traditions cosmologiques et religions dominantes.

Philippe Alonzo est docteur en sociologie, maître de conférences à Nantes Université et chercheur au Centre Nantais de Sociologie (le CENS).

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