021528 Histoire du Droit colonial en Algérie française

  • Dates des cours : 1oct-15oct-5nov-19nov
  • Heure de début du cours : 10:30
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Valentin AVENARD


Valentin AVENARD

Ouvert aux adeptes comme aux non-adeptes du Droit, ce cours se veut une boîte à outils juridiques pour appréhender l’histoire de l’Algérie française et de sa colonisation. Quatre angles principaux guideront l’étude de ce Droit colonial.

  • Sa fabrique, ou comment la colonisation française en Algérie s’est construite juridiquement.
  • Son contenu, pour mettre en avant ses caractéristiques et spécificités.
  • Son interprétation, par la police particulièrement, chargée de créer et de maintenir un ordre colonial.
  • Son héritage, enfin, à la veille de la Révolution algérienne et de l’indépendance.

Valentin Avenard est en troisième année de doctorat en histoire du droit à Nantes Université. Sa thèse porte sur la surveillance policière des anarchistes, en France, à la fin du XIXe siècle

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021804 Histoire mythique des USA

  • Dates des cours : 5nov-19nov-3déc-17déc-14janv-28janv-11févr-11mars
  • Heure de début du cours : 10:30
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Lauric GUILLAUD


Lauric GUILLAUD

Alors que continue de déferler aujourd’hui une vague conservatrice, politique et religieuse, et que l’Europe regarde, sidérée, le triomphe de Donald Trump, une constante se fait jour dans la civilisation américaine : l’omniprésence du mythe ou de la croyance, qu’elle soit celle du mainstream (majoritaire) ou celle des groupes sectaires ou utopiques. Croyant ou incroyant — c’est beaucoup plus rare —, l’Américain trouve naturel de croire à la « destinée » supposée « manifeste » du peuple américain (l’exceptionnalisme) et de se situer par rapport à Dieu, à l’Église, à la religion. Les hommes politiques le savent bien qui font constamment référence au Créateur par-delà les dénominations religieuses. D’où vient cette imprégnation religieuse dans un pays où plus de neuf personnes sur dix proclament leur foi en Dieu, où quatre Américains sur dix affirment avoir communiqué avec les morts, tandis qu’entre 5 à 6 % de la population prétend avoir été enlevée par des extraterrestres ? Cette foi plurielle relève-t-elle du délire, ou présente-t-elle une cohérence au fil des siècles ? Où va l’Amérique ? Ces questions imposent un retour en arrière qui couvrira plus de 300 ans d’histoire en insistant plus particulièrement sur quatre points : « L’invention du Nouveau Monde », « L’Amérique maçonnique », « L’Amérique sectaire et utopique » et la « Destinée Manifeste » .

Niveau de connaissance : culture générale

 

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021809 Histoire du Japon

  • Dates des cours : 1oct-8oct-15oct-5nov-12nov-19nov-26nov-3déc-10déc-17déc-7janv-14janv
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Catherine POMEYROLS


Catherine POMEYROLS

Ce cours étudie le Japon de la période Edo (à partir de 1603), puis la période Meiji (1868-1912) période fondatrice du « Japon moderne », jusqu’à la Seconde Guerre mondiale ; toutes les thématiques seront abordées : histoire politique, relations internationales, histoire culturelle, économique et sociale.
Les grands traits de la civilisation et de l’histoire des périodes plus anciennes, utiles pour comprendre la période, seront présentés également sous forme de flash-back clairement identifiés.
Ce cours abordera autant que nécessaire l’histoire du Japon dans son aire régionale (Chine notamment) ; une attention particulière sera prêtée aux relations avec la France et aussi avec les pays européens, notamment à travers l’étude des arts et du japonisme.

Vous pouvez déjà consulter l’ouvrage de SOUYRI Pierre-François, Samuraï. 1000 ans d’histoire du Japon, Nantes, Château des ducs-PUR, 2014 [+ présentation de l’Exposition 28 juin – 29 novembre 2014, sur le site internet du Château] pour commencer.

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021825 Vie et déclin des Empires dans le monde islamique VII-XX° siècle

  • Dates des cours : 1oct-8oct-15oct-5nov-12nov-19nov-26nov-3déc-10déc-17déc-7janv-14janv
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Alain MIOSSEC


Alain MIOSSEC

Comment naît un Empire, en combien de temps décline t-il jusqu’à disparaître ? Empire Omméyade qui cependant n’est pas né de rien et qui mit plus de temps qu’on ne croit à être dit « islamique ». Empire Abbasside et tout autant Empire arabe, Empire Mongol puis Empire Ottoman, Empire mongol, Empire turc – dont Mustafa Kémal proclama la fin en 1922. Empire Mongol pour un temps maître d’un très vaste espace. Un Empire est un agglomérat de territoires que l’on assemble et qui se dispersent avant de se recomposer, sous d’autre formes et avec d’autres dirigeants. Un Empire c’est donc un vaste espace, hétérogène dans ses composantes (la terre et les hommes), inscrit dans un temps long qu’il faut comprendre en évitant les jugements souvent anachroniques portés aujourd’hui. Ce cours, en partie inspiré de la lecture du grand historien et sociologue Ibn Kaldoun (une théorie de l’Histoire en son temps), est une réflexion sur l’Espace et le Temps et… sur la place de l’Islam, en fil rouge…

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021920 De Saint Pétersbourg à Moscou : Histoire et histoire des arts de la Russie et de l’URSS (XIXe s. – XXe s.)

  • Dates des cours : 8oct-5nov-19nov-3déc-17déc-14janv-28janv-11févr-11mars-25mars-8avr-6mai
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Thierry PIEL


Thierry PIEL

Sous les empereurs Paul Ier, Alexandre Ier et Nicolas Ier s’impose un néoclassicisme à la russe désigné sous le nom de « style Empire » mais au cours du XIXe siècle ne tarde pas à s’inviter un courant slavophile soucieux de renouer avec les temps médiévaux ou à tout le moins antérieur à Pierre le Grand devenus pour ceux qu’inquiètent alors les mouvements anarchistes et socialistes ceux d’une Russie sublimée.
Très endommagée lors de l’incendie qui la ravagea en 1812 durant la campagne de Russie, Moscou renaît de ses cendres au XIXe siècle développant à l’aune de Saint-Pétersbourg une architecture oscillant entre néo-classicisme, éclectisme historiciste et revival traditionaliste russe.
Les révolutions de 1917 marquent une importante rupture avec le retour du centre du pouvoir à Moscou. Le patrimoine religieux sera durant ces temps nouveaux sérieusement écorné par une politique de confiscation, voire de destruction qui culminera dans les années 1930. Paradoxalement, les courants artistiques avant-gardistes qui avaient bien accueilli le renversement de l’autocratie tsariste ne tardent pas à être condamnés par des autorités soviétiques imposant un prétendu « réalisme socialiste ». Nombre de constructions réalisées jusque dans l’après Seconde Guerre mondiale adoptent un style académique directement issu du « style Empire » du siècle précédent. Des formes et des décors dits « nationaux » sont également développées dans certaines Républiques Socialistes mêlant académisme classique et héritages artistiques médiévaux.
Avec la fin de l’U.R.S.S., les autorités politiques et religieuses de Russie, Vladimir Poutine en tête, se sont engagées dans une démarche visant délibérément à restaurer, voire rebâtir, nombre d’édifices principalement religieux détruits ou endommagés par les Soviétiques, sur fond de discours patriotique sur la Russie éternelle.

 

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021930 Au cœur des Balkans Histoire et Histoire des arts de la Macédoine d’Alexandre Le Grand aux guerres balkaniques IVe s. av. J.-C. – XXe s. ap. J.-C.

  • Dates des cours : 1oct-15oct-12nov-26nov-10déc-7janv-21janv-4févr-4mars-18mars-1avr-29avr
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Thierry PIEL


Thierry PIEL

Situé aux confins du monde grec antique, le royaume de Macédoine gouverné par la dynastie des Argéades se tint longtemps à l’écart des grandes évolutions diplomatiques et militaires de l’aire méditerranéenne pâtissant en outre de l’inamicale pression de ses voisins septentrionaux thraces et illyriens. L’accession au trône de Philippe II en 359 av. J.-C. constitue un tournant historique capital pour le royaume amplifié par l’épopée conquérante de son fils Alexandre le Grand. L’exhumation en 1977 par l’archéologue Manolis Andrinokos de la riche tombe dite de Philippe II à Vergina vint confirmer le bond en avant que connaît alors la culture matérielle de la Macédoine.

Aux temps hellénistiques la Macédoine sur laquelle veille la dynastie des Antigonides se taille une place importante dans les affaires du bassin égéen et ce jusqu’à ce que Rome s’impose à l’issue de la Troisième guerre de Macédoine en 168 av. J.-C. Devenue une province romaine, les villes de Macédoine se couvrent de monuments publics prestigieux ce dont témoignent encore les imposants vestiges de Philippes.

Avec la conversion chrétienne de l’Empire romain, églises et monastères apparaissent en nombre sur le sol macédonien tout au long de son histoire byzantine. Le grand port de Thessalonique, seconde ville de l’Empire constitue un foyer artistique byzantin exceptionnel jusqu’à ce que les Turcs s’en emparent en 1430. Plus au nord les migrations slaves s’étaient conclues par la fondation d’un État bulgare dont les souverains passés au christianisme encouragèrent la fondation de monastères qui conservent de très belles fresques. Le site enchanteur d’Orhid promu capitale politique et religieuse par le tsar bulgare Samuel en 969 conserve ainsi un exceptionnel patrimoine religieux qui lui a valu un classement au patrimoine mondial par l’UNESCO.

À l’issue des Guerres balkaniques de 1912-1913, après une occupation turque pluriséculaire, l’antique Macédoine sera partagée lors du traité de Bucarest entre Grecs, Serbes et Bulgares.

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021940 Le conspirationnisme : des origines au 11 septembre 2001

  • Dates des cours : 12nov-26nov-10déc-7janv-21janv-4févr-4mars-18mars
  • Heure de début du cours : 10:30
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Lauric GUILLAUD


Lauric GUILLAUD

Le conspirationnisme fait aujourd’hui des ravages dans le monde entier. Cette vision du monde affirme que le cours de l’histoire est en réalité provoqué par l’action secrète d’un groupe d’hommes désireux de réaliser un projet de contrôle et de domination des populations. Les tenants du « complotisme » – le terme date de la fin des années 2010 – opposent un scénario fantasmatique dont le motif narratif est toujours le même : il faut démasquer les coupables et les accuser publiquement afin de contrecarrer leurs projets liberticides.
En fait, ce phénomène n’est guère nouveau. Historiquement, nombre de rumeurs populaires ciblent des groupes minoritaires, tels les Juifs, accusés depuis le XIIe siècle, ou les Templiers au XIVe. Mais on assiste à un tournant au XVIIIe siècle quand le siècle des Lumières voit une explosion de la peur complotiste avec la Révolution. Au sein d’une « communauté émotionnelle » (B. Rosenwein) se développent la peur, le soupçon et la colère des masses qui feront le lit de la Terreur.
Outre la France révolutionnaire, nous nous intéresserons à un pays, les USA, qui, depuis ses commencements, a dû faire face à plusieurs vagues complotistes. Comme l’a montré Richard Hofstadter, l’Amérique est aux griffes d’un vaste complot, perçu comme la « force motrice de l’histoire », qui, dans l’ombre, travaille à sa destruction. La liste est longue, depuis l’affaire de Salem, le « complot » des Illuminés, celui des francs-maçons et des jésuites, celui des Rouges qui se seraient infiltrés dans les places-fortes de Washington, jusqu’à l’assassinat de John Kennedy le 22 novembre 1963. La crainte paranoïde du complot atteindra son paroxysme avec l’attaque terroriste du 11 septembre. L’Amérique serait-elle vouée à une « Culture de la conspiration » (Michael Barkun) ? C’est possible car on parle de « conspirocratie » aux XXe et XXIe siècles, quand les Américains découvrent que les complots sont bien réels : assassinats inexpliqués, Nixon et le Watergate, pseudo-armes de destruction massive sous Bush junior, etc. Peu à peu, on place la conspiration au centre du discours politique en recherchant des réponses à l’inexpliqué. Au bout du compte, il n’y a plus de systèmes clairs de catégorisation du réel. Les conspirations s’interpénètrent dans des nébuleuses hétérogènes où se mêlent culture populaire, science-fiction (ufologie), radicalisme politique, droite religieuse et racialisme. Il va de soi que le gouvernement américain cache la vérité à la population. La SF est devenue un révélateur de secrets d’Etat, et le « complotomane » est décidément voué à un décodage interminable.
La puissante imagerie apocalyptique des attentats du 11 septembre 2001 va permettre aux millénaristes de développer leurs thèses eschatologiques. Dorénavant, les conspirateurs ne sont plus seulement les jésuites ou les maçons mais les autorités mêmes, gouvernants invisibles et autres maîtres cachés. Assisterions-nous aujourd’hui à une « défaite des Lumières » (Taguieff) ? Qu’en sera-t-il demain ?
Plan du cours (12 heures): Les origines (Le XVIIIe siècle, la Révolution française). La paranoïa américaine (XVIIe-XVIIIe siècle, Salem, l’antimaçonnisme, les Illuminés). Les XIXe siècle (L’affaire Morgan, l’anticatholicisme). Les XXe et XXIe siècles (le maccarthisme, Kennedy, Nixon et le Watergate, le 11 septembre, l’ufologie). Conclusion.

Niveau de connaissance requis : culture générale

 

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022015 Comment regarder une œuvre d’art ? Petite trousse d’outils visuels

  • Dates des cours : 21janv-28janv-4févr-11févr-4mars-11mars-18mars-25mars
  • Heure de début du cours : 10:30
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : Christine MATABON


Christine MATABON

Apprécier une œuvre, c’est savoir la regarder, c’est-à-dire effectuer une série d’observations successives ; sujet, composition, cadrage, palette, lumière, etc ;  qui constituent l’analyse formelle d’une œuvre, permettant ainsi d’aller plus loin que le simple ressenti émotionnel.
Ces observations requièrent l’apprentissage de quelques notions picturales et d’un peu de vocabulaire technique. Ce cours se propose de fournir ces notions, permettant la lecture et la compréhension de toutes les œuvres (peinture, sculpture) par l’acquisition d’une petite trousse d’outils visuels dont on fera usage devant toutes les productions d’art.

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022147 Nantes et ses environs, architectures et patrimoines

  • Dates des cours : 1oct-15oct-12nov-26nov-10déc-7janv-21janv-4févr-4mars-18mars-1avr-29avr
  • Heure de début du cours : 10:00
  • Heure de fin du cours : 12:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : ARTABAN


ARTABAN

Ce cours vous propose de découvrir des aspects de l’architecture de la façade Atlantique du temps des négriers jusqu’à aujourd’hui. Il s’agira de traiter tant des histoires particulières que des évolutions stylistiques, transformations urbaines et bouleversements techniques et sociaux. Edifices publics, villas balnéaires, habitat social ou encore folies seront abordés. Cours magistral, aucun prérequis nécessaire. Plusieurs intervenants se partagent le cycle et offrent une vision variée du sujet.

  • Histoire de l’urbanisme nantais (XVIIIe, XIXe, XXe) – introduction générale
  • Nantes au temps des armateurs
  • Introduction à l’architecture du XIXe siècle (entre classicisme et éclectisme)
  • Les Folies Nantaises, entre discrétion et ostentation
  • L’architecture Balneaire à la belle Epoque
  • Naissance de la Villegiature en Loire-Atlantique : De Rezé à Pornic …
  • L’entre-deux-guerres et l’essor des lotissements en périphérie du centre-ville
  • Clisson ou le retour d’Italie
  • Un siècle d’habitat social
  • La Reconstruction / Nantes VS Saint-Nazaire
  • Le projet Ile de Nantes
  • Nantes Ville créative
Mascarons sur la façade du 10, quai Turenne, Nantes

 

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022163 Art en Amérique du Sud, Mexique et Caraïbes

  • Dates des cours : 1oct-15oct-12nov-26nov-10déc-7janv-21janv-4févr-4mars-18mars-1avr-29avr
  • Heure de début du cours : 14:00
  • Heure de fin du cours : 16:00
  • Jour du cours : Mercredi
  • Intervenant : ARTABAN


ARTABAN

Que nous racontent les arts visuels d’Amérique du Sud, du Mexique et des Caraïbes ? Entre traditions et utopies modernes, ce cycle propose un voyage à travers les figures majeures et les mouvements qui ont façonné la création artistique de ce vaste territoire. De Frida Kahlo à Wifredo Lam, de la puissance politique des muralistes mexicains à la poésie tropicale d’Oscar Niemeyer, en passant par le modernisme brésilien, le cinétisme vénézuélien ou encore les réponses caribéennes à la décolonisation, c’est un kaléidoscope riche et coloré qui se déploie. La photographie, l’architecture et l’art contemporain viennent enrichir ce panorama, pour conclure sur les origines avec les civilisations précolombiennes. Cours magistral, aucun prérequis nécessaire. Plusieurs intervenantes se partagent le cycle et offrent une vision variée du sujet.

  • Les muralistes mexicains : l’art de la Révolution
  • Frida Kahlo : Viva la Vida
  • Wifredo Lam, entre Cuba et l’Europe
  • Tarsila do Amaral, peindre le Brésil moderne
  • JR Soto : le cinétisme vénézuélien
  • Les Caraïbes et la décolonisation dans l’art
  • Couleur et lumière : Barragan et ses collègues
  • La photographie d’Amérique Latine : de Tina Modotti à Sebastiao Salgado
  • Oscar Niemeyer : le moderne tropical
  • Fernando Botero, « le plus colombien des artistes colombiens »
  • Les artistes d’aujourd’hui : Neto et compagnie
  • Et avant ? Sur les traces de la civilisation Maya
Fernando Botero, Mona Lisa, 1978, hst, 168×183, Bogota, Musée Botero

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