- Dates des cours : 6janv-13janv-20janv-27janv-3févr-10févr-3mars-10mars-17mars-24mars-31mars-7avr
- Heure de début du cours : 15:45
- Heure de fin du cours : 17:45
- Jour du cours : Mardi
- Intervenant : Claire TOUPIN-GUYOT
Claire TOUPIN-GUYOT
« Je savais que de nouveau tout le passé était bien passé, que tout ce qui avait été fait était réduit à néant – l’Europe, notre patrie, pour laquelle nous avions vécu, était détruite pour un temps qui s’étendrait bien au-delà de notre vie », Stefan Zweig
« J’aime trop mon pays pour être nationaliste », Albert Camus
Alors que l’Union européenne connaît plusieurs difficultés majeures et que les tentations de replis nationalistes se multiplient, ce cours se propose de revisiter la généalogie intellectuelle et politique de la construction européenne depuis l’entre-deux-guerres. Histoire d’une idée qui paraît assez simple : améliorer les conditions de paix, de solidarité, de prospérité des peuples dans un espace donné et dont la difficile mise en œuvre renvoie à la complexité des forces historiques européennes et aux replis nationalistes.
Chapitre 1 : Les paradoxes de la Grande Guerre
– La guerre : la fin de l’Europe
– La « Der des Ders » : la faim de l’Europe
Chapitre 2 : « Ni amis ni ennemis éternels, seulement des intérêts éternels » (Lord Palmerston)
– Sur les cendres de l’équilibre européen
– Retrouver l’Europe
Chapitre 3 : Vers un dépassement de l’État-nation
– De la « Guerre froide » (Raymond Poidevin) au rapprochement franco-allemand
– Le Grand Dessein de Briand
Chapitre 4 : Surmonter les crises européennes
– Un activisme renouvelé et fervent
– Repenser les projets européens à l’heure du nazisme
Chapitre 5 : La Seconde Guerre mondiale : le temps des choix
– « Au fond nous nous leurrions, il n’y avait pas d’Europe» (Henri Irénée Marrou)
– Des actes antinazis pro-européens
Chapitre 6 : Une Europe par défaut
– Les réalités de l’après-guerre
– L’inexorable construction de la Communauté européenne entre dépendance et reprise en main
Claire Toupin-Guyot est maître de conférences en histoire contemporaine à l’Institut d’études politiques de Rennes et chercheuse au laboratoire ARENES (UMR 6051).